6 modèles en duel pour une meilleure compréhension

Les modèles en duel sont des organismes théoriques par lesquels plusieurs auteurs ont abordé cet important problème.

Étymologiquement, le mot duel vient du latin Dolus, ce qui se traduit par "douleur", "défi" ou "combat entre deux".

Au contraire, le mot de deuil, qui est également utilisé comme synonyme, se réfère plutôt à quelque chose de différent, car, Le duel fait référence aux sentiments subjectifs et des réactions affectives qui se produisent après la mort d'un être cher, tandis que Le deuil se réfère spécifiquement à l'expression sociale du comportement Et aux pratiques qui suivront après la perte.

En ce sens, nous utiliserons le mot duel comme un processus d'adaptation qui permet de restaurer l'équilibre personnel et familial érodé par la mort d'un être cher et caractérisé par l'apparition d'émotions et de comportements causés par cette perte.

Le manuel de diagnostic des troubles mentaux (DSM-IV-TR) le conceptualise en réaction à la mort d'un être cher.

Quant aux phases du duel, il convient de noter qu'il existe une multitude de classifications sur les étapes du duel, autant que les écoles. Cependant, dans cet article, nous décrirons les modèles du duel.

Contenu

• Modèles en duel
  • 1.      Modèles en duel comme maladie
  • 2.      Modèles biologiques de duel
  • 3.      Modèles psychodinaniques
  • 4.      Modèles cognitifs
  • 5.      Les modèles de duel comme crise vitale
  • 6.      Modèles phénoménologiques et existentialistes
  • Bibliographie

Modèles en duel

Comme mentionné, il existe différents modèles de duel, parmi lesquels les suivants se démarquent:

1.      Modèles en duel comme maladie

En 1944, Erich Lindemann a été le premier à décrire la symptomatologie physique et mentale du duel aigu. Pour cet auteur, le duel était comme un syndrome dont l'évolution pouvait varier en fonction de la perte et des expériences avant le duel.

Le duel normal décrit comme une sorte d'inconfort somatique, préoccupation pour l'image du défunt, la culpabilité liée à la mort ou aux circonstances de la mort; réactions hostiles, incapacité à fonctionner comme avant la perte, entre autres.

D'un autre côté, le psychiatre anglais, George Engel, a créé en 1964 une similitude entre le duel et la physiologie d'une blessure physique. C'est-à-dire que les individus pourraient complètement guérir du duel, mais chez d'autres personnes, ils persévèrent de légères séquelles et dans d'autres une altération permanente de leurs fonctions.

2.      Modèles biologiques de duel

Dans ce courant, tous les auteurs influencés par l'évolution ou le stress sont encadrés.

De sorte que, Le duel est considéré comme une réponse automatique de l'organisme à tout changement environnementalà, interne ou externe, à travers lequel la personne se préparera à répondre aux exigences possibles qui découlent de la nouvelle situation.

C'est-à-dire que la réponse au stress dépendra non seulement de la situation, mais de leur perception et des résultats et des compétences qui sont comptés pour y faire face. Cela indique que la réponse au stress signifiera l'activation au niveau physiologique et cognitif, en plus de la préparation de l'organisme pour une activité motrice intense.

Pour Engel, le duel était une situation de stress biologique maximal Cela activerait deux systèmes de réponse opposés; Le premier serait le bouffée d'attaque, c'est-à-dire le modèle biologique d'anxiété, de malaise et de rage irrationnelle.

Le deuxième système qui serait activé serait celui de l'auto-préservation-comprimé, qui pourrait être considéré comme le modèle bilogique de dépression, qui générerait des difficultés de concentration, d'apathie et d'isolement social.

3.      Modèles psychodinaniques

Dans ce modèle en deuil, des auteurs tels que Melanie Klein, C.g. Jung, L Grimber et Bowlby, entre autres qui ont pris l'essai Sigmund Freud sur Duel et Melancholy publié en 1917.

L'une des principales caractéristiques de ce modèle est que l'accent est mis sur le monde intrapsychique de la personne qui traverse le duel et, surtout, dans sa perception subjective du monde, dans laquelle il se sent en danger et sur le point de s'effondrer.

Selon tous ces auteurs, Le processus de deuil dépendra des interprétations personnelles faites de la réalité extérieure.

Selon les mots de Freud, le duel proviendrait de la rupture d'une relation avec quelque chose ou avec quelqu'un avec qui un lien est donc resté, c'est donc un processus douloureux, dont le but est de briser l'union entre le sujet, ou Deudo, et le défunt, ou objet.

Freud offre une description intéressante du processus de deuil, qui catalogue comme une humeur douloureuse, dans laquelle l'intérêt pour le monde extérieur cesse et, par conséquent, l'incapacité de choisir un nouvel objet d'amour se produit, car ce serait ce que ce serait équivalent Pour remplacer le manquant.

4.      Modèles cognitifs

Ces modèles sont basés sur la théorie des constructions personnelles, selon laquelle il est basé sur le fait que la personne développe une façon d'être dans le monde, une idée personnelle de la façon dont elle est et de la façon dont ce monde dans lequel il vit.

Pour ce que, La perte d'une personne importante le conduirait, ou non, à la modification de toutes ces constructions personnelles, Donc, dans les relations futures, cela aurait un impact.

Pour ce modèle cognitif, le sommet dans le processus de deuil n'est pas les croyances de la réalité, mais les hypothèses cognitives sur la personne lui-même, c'est-à-dire l'évaluation que chacun fait de lui-même et cette forme pendant les premières relations dans l'enfance.

5.      Les modèles de duel comme crise vitale

Ce modèle de propriétaire provient des théories de G. Caplan, concernant les crises et la santé mentale.

Dans ce sens, Afin de ne pas souffrir de trouble mental, la personne aurait besoin de contributions continues au niveau physique, intellectuel et affectif, qui proviennent de l'interaction personnelle avec d'autres membres importants de leur groupe, qui devraient répondre à leurs besoins d'amour, d'affection et de soutien.

Lorsqu'une relation satisfaisante qui remplit les fonctions susmentionnées est interrompue par la mort de ladite personne, alors la contribution psychosociale serait inappropriée.

Selon Caplan, dans les cultures traditionnelles et stables, il y a plus de compétences et de valeurs pour faire face à la perte avec succès, tandis que, Dans les sociétés en transition ou en très changement, comme celle de l'Ouest, l'individu est laissé seul, avec leurs ressources personnelles et avec le voyage de ne pas pouvoir surmonter leurs conflits.

6.      Modèles phénoménologiques et existentialistes

Ces modèles considèrent que les paradigmes précédents sont incomplets, car ils ne prennent en compte que les aspects intrapsychiques et culturels vers la mort et la mort. Mais, dans les modèles phénoménologiques et existentialistes, le duel entraîne des changements sociaux profonds, y compris la position sociale, le statut et les rôles.

Pour le courant existentialiste, le simple fait existant doit être confronté en permanence à la certitude qu'il mourra. Il s'agit de la possibilité d'être ou non et cela formerait l'anxiété centrale de la condition humaine.

Le duel, dans ce modèle, est concentré comme le premier contact que la personne a avec l'abîme de rien, ou la première expérience de la possibilité de ne pas être.

En effet.

Comme observé, il existe différents modèles pour comprendre le duel, bien que dans tous les cas, c'est un processus d'adaptation qui nécessite le soutien des autres, en particulier en raison des sentiments de solitude si profonds qu'il génère.

Enfin, il est à noter que le duel est une véritable crise existentielle dans laquelle tous les êtres humains se voient avant le chaos, avec des aspects que nous ne pouvons pas contrôler, donc les crises surgissent, ce qui peut nous aider Ils ont supposé.

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Bibliographie

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• Tizon, J. L. (2007). Psychanalyse, processus de deuil et psychose. Bâtier.